Je m'appelle Jonathan Scohier, j’ai 25 ans, je suis maraîcher. Inquiet face aux problématiques écologiques, sociales et économiques, j’ai voulu monter un projet qui propose de développer un moyen de production éthique et durable.
Savoir Terre est un projet qui met en avant des méthodes de productions durables en maraîchage reprises sous l’appellation de « maraîchage sur sol vivant ».
L’industrie alimentaire moderne est l'une des sources de bon nombre des problèmes de notre époque : appauvrissement des sols, chute de la biodiversité, pollution des nappes à la suite de l’utilisation d’engrais, tassement, lessivage, sensibilité à la sécheresse ou aux inondations, émission de gaz à effet de serre... Une grande partie de ces problèmes sont induits par le travail du sol.
En inversant la logique conventionnelle et en se concentrant sur le sol plutôt que sur la plante, le maraîchage sur sol vivant (MSV) propose une approche durable de l’agriculture. La vie du sol étant notre meilleur outils et le moindre passage de tracteur la perturbant complètement, nous prenons le parti de recharger le taux d’humus des sols grâce à des amendements riches en matières sèches/carbonées ( la paille, le broyat, les feuilles mortes) fraiche (non compostée) ce qui a pour avantage de nourrir les organismes du sol (champignons, vers, coléoptères, bactéries) qui assurent la porosité assurée généralement avec les tracteurs en se déplaçant, ainsi que la fertilité en mangeant, en vivant, en mourant ..
En résumé:
On nourrit le sol qui nourrit la plante au lieu d’uniquement s’occuper de la plante au détriment du sol.
De plus, le MSV apporte des avantages agronomiques : augmenter le taux d’humus stable permet au sol de mieux se tenir, il fonctionne comme une éponge et est beaucoup moins sensible au lessivage et à la sécheresse. Les légumes ont un plus haut taux de sucre, un meilleur goût et plus de nutriments.
La matière sèche ainsi fixée dans le sol est stockée pour les prochaines années et représente autant de CO2 qui ne contribuera plus au dérèglement climatique. C’est ce qu’on appelle une "agriculture puits de carbone".
Inspiré depuis des années par les techniques de non-labour, par la permaculture et l’agriculture régénératrice, J’ai eu la chance d’être soutenu par le domaine Saint Roch à Couvin afin de lancer un projet de maraîchage. Les propriétaires sont impliqués dans le milieu de la transition et ont tout de suite accroché à ma vision du sol. Ils me mettent à disposition une prairie et des outils. La dimension de partage étant importante pour moi, j’aimerais aussi, une fois le projet lancé, donner des cours, des stages, des formations sur les thèmes de la transition, de l’agroécologie, de l’autonomie,…
Vu le peu de mécanisation demandé par le MSV, je peux me lancer malgré mon jeune âge et mes maigres moyens. Mes réserves devraient me permettre de prendre en charge l'investissements dans les serres, mais ce ne sera pas suffisant pour supporter les frais opérationnels ainsi que l'acquisition de certains outils et infrastructures. Je préfère ne pas m’endetter auprès d’une banque: la majeure partie des frais opérationnels seront dépensés pour de bon ou impossible à revendre, je risquerais de m’endetter pour tout perdre.
J'ai donc besoin de vous pour faire décoller ce projet qui me tient à coeur!
Avec l’argent récolté j’aimerais acheter :
Pour le sol : 4000€
Pour les plantes : 3400€
Pour le magasin : 2600€
En échange de votre soutien, je vous propose plusieurs contreparties, de la visite du champ à la formation en permaculture, en passant par un panier de légumes, des graines, etc.
En plus d’augmenter la résilience locale en participant à la ceinture alimentaire et de dynamiser la région, je compte engager des étudiants pour les grosses récoltes. Grâce aux cours, stages, formations, des légumes sains cultivés de manière durable seront disponibles à tous ceux désireux d’apprendre l’art de la Terre, quelle que soit la surface disponible.
Le CO2 fixé dans le sol, le tissu social entretenu et privilégié par rapport aux grandes surfaces via les circuits courts, la qualité nutritionnelle des légumes cultivés sur sol vivant, la conscientisation des cycles naturels du sol, la conscientisation de la place de ces organismes. Toute cette plus-value est généralement accueillie avec enthousiasme par les personnes qui ont eu vent du projet.
La boite à outils « sol vivant » rend plus accessible les logiques agronomiques de l’agroécologie, en se concentrant sur le sol et moins sur la plante et en prenant les problèmes à la racine il est plus simple d’identifier et de régler les pathologies rencontrées, il est également extrêmement gratifiant de laisser un sol dans un meilleur état que celui dans lequel on l’a trouvé (plutôt que l’inverse) Cette sensation est accessible à tous sous réserve que vous compreniez le cycle des nutriments et des organismes du sol afin de produire sans chambouler tout ce beau monde.
Les objectifs climatiques sont loin de pouvoir être atteints avec la trajectoire actuelle, Jeff Bezos invente le tourisme spatial, le GIEC tire la sonnette d'alarme sur les catastrophes climatiques qui ont 10 d'avance sur les prédictions, et Elon Musk a proposé des millions à celui qui inventera une machine capable de décarboner l’atmosphère.
Il est à mes yeux urgent de stopper la fuite en avant technologique et de revenir au principal climatiseur disponible sur terre qui se trouve être naturel : le sol et, par extension, la plante. Il est urgent de développer et répandre les techniques de productions piège à carbone au détriment des méthodes émettrices, chaque champ, chaque parcelle, chaque jardin compte et représente un potentiel stock de carbone et de vie énorme en plus de représenter des ressources bientôt indispensables à l'humain qui se donnera la peine d'en prendre soin.
Aidez-moi à apporter ma pierre à l'édifice de ce changement!
40 €
150 €
50 €
200 €
100 €
25 €
40 €
10 €
25 €
150 €
10 €
25 €
40 €
25 €
25 €
25 €
31 €
Je suis un jeune assez inquiet sur l'avenir écologique, économique et social de notre époque. Passionné par le sol et l'autonomie depuis quelques années, j'y ai découvert une solution répondant à la majorité des problèmes qui m'inquiétaient.
En apportant une attention toute particulière au sol et à ses organismes on peut produire tout en réglant les problèmes d'émissions de CO2, en plus de créer une ceinture alimentaire locale et de ce fait créer du lien, enfin en construisant à côté du système pour augmenter la résilience locale aux chocs systémiques et ainsi limiter les problèmes qui en découleront.
Après m'être formé, (en partie en autodidacte, en partie en travaillant dans les fermes, enfin en suivant les formations certifiantes pour avoir l'accès aux aides) j'ai décidé de monter un projet de maraîchage sur sol vivant afin de fournir 50 foyers locaux en légumes sains, ainsi que partager ce que je sais grâce à des cours, stages, formations.
J'ai la chance d'être soutenu dans cette démarche par l'éco lieu du domaine Saint Roch qui me met à disposition une prairie.
Je suis un jeune assez inquiet sur l'avenir écologique, économique et social de notre époque. Passionné par le sol et l'autonomie depuis quelques années, j'y ai découvert une solution répondant à la majorité des problèmes qui m'inquiétaient.
En apportant une attention toute particulière au sol et à ses organismes on peut produire tout en réglant les problèmes d'émissions de CO2, en plus de créer une ceinture alimentaire locale et de ce fait créer du lien, enfin en construisant à côté du système pour augmenter la résilience locale aux chocs systémiques et ainsi limiter les problèmes qui en découleront.
Après m'être formé, (en partie en autodidacte, en partie en travaillant dans les fermes, enfin en suivant les formations certifiantes pour avoir l'accès aux aides) j'ai décidé de monter un projet de maraîchage sur sol vivant afin de fournir 50 foyers locaux en légumes sains, ainsi que partager ce que je sais grâce à des cours, stages, formations.
J'ai la chance d'être soutenu dans cette démarche par l'éco lieu du domaine Saint Roch qui me met à disposition une prairie.
50 €